Notre éditorialiste Sara vous raconte sa visite
La Biscuiterie Marin Coathalem
De passage dans le Finistère et à la recherche d’une activité à faire en famille ? Ne faites pas l’impasse sur la découverte de quelques pâtisseries bretonnes.
La biscuiterie Marin Coathalem, à Douarnenez, se révèle être la bonne adresse pour découvrir les spécialités sucrées du coin. Il y en a pour tous les goûts : gâteaux bretons, palets, quatre-quarts, galettes et la gourmandise à ne pas louper : le kouign amann.
Eric, le gérant, passionné par son métier met tout en œuvre afin de perpétuer les traditions artisanales de la région. Un savoir-faire incontestable qu’il souhaite partager avec tout le monde en proposant des visites de l’atelier de production.
Ici, il n’y a pas de machine, tout est façonné à la main. Je rencontre alors les pâtissiers de l’entreprise, Cyrille et Alain, fidèles à leurs postes depuis 19 ans. J’ai la chance d’assister à l’élaboration des kouign amann. Quelques coups de rouleaux, une bonne quantité de sucre, quelques pliages de la pâte et le tour est joué. C’est aussi simple que ça… Si seulement ! Ça parait être un véritable jeu d’enfants pour ces deux professionnels mais je comprends rapidement que des années d’expérience permettent d’accéder à une telle maîtrise.
Activité à faire en famille : visite d’une biscuiterie bretonne
Eric vous expliquera chaque détail des étapes de la fabrication, notamment leur petit secret afin de rendre le gâteau magnifiquement doré et caramélisé à la sortie du four. Tout est conçu de manière à proposer de la vraie qualité. Des valeurs qui sont d’ailleurs récompensées du Coq d’Or du Guide des Gourmands chaque année depuis 2004.
Et comme beaucoup d’autres pâtisseries traditionnelles, le kouign amann détient sa mystérieuse histoire dont vous pourrez entendre de nombreuses versions. Sachez qu’ici vous sera conté, sans prétention et avec beaucoup d’humour, le récit du jour de la création de cette spécialité douarneniste, provenant de la bouche même de l’arrière-arrière-petit-fils du créateur, Yves-René Scordia.