Notre éditorialiste Anne vous raconte sa visite
Carpe Diem au Parc des Jardins Aquatiques dans l’Ain… Ces mots font écho à ma pensée lorsque je passe la porte de ce parc aux inspirations asiatiques en plein cœur de la région naturelle de la Dombes. Cette escale inattendue me plonge dans un improbable jardin paysagé de 15000m² où Koïs, Hérons, Martins Pêcheurs, Lotus, Nénuphars et forêt de Bambou cohabitent en harmonie.
Le Parc des Jardins Aquatiques de Saint-Didier-sur-Chalaronne
Je suis accueillie par Lidia, la propriétaire des lieux. Avec son mari Nicolas, ils prennent soin du Parc des Jardins Aquatiques de Saint-Didier-sur-Chalaronne depuis 2016. Au gré des saisons, ils embellissent les bassins et agrémentent les chemins de ponts, cascades, fontaines et autres ornements japonais.
Chaque année, ils s’envolent vers le Japon pour importer de nouveaux spécimens et s’enquérir des traditions ancestrales. Plus qu’un Jardin Aquatique, il s’agit en fait d’une philosophie de vie. J’ai commencé cet édito par Carpe Diem car c’est également ce que j’ai ressenti lorsque j’ai écouté Lidia parlé de leurs jardins.
‘Profiter du moment présent sans se soucier du lendemain. Se ressourcer auprès des Nishikigoi, ces carpes Koï associées au symbole du Yin-Yang. Laisser nos énergies opposées trouver un équilibre dans ces jardins propices à la méditation. Trouver une paix intérieure et une harmonie tout simplement…
Certains vous diront que les Koïs vous transmettent leur énergie et leur force tranquille pour atteindre un sentiment de sagesse et de quiétude. Cette philosophie de vie se perpétue au Japon. Ainsi le 5 mai, est célébrée Kodomo no Hi, la fête des enfants. Des milliers de carpes Koï en papier de toutes les couleurs (le noir étant réservé au père et le rouge pour la mère) sont accrochées devant les maisons. Symbole de succès, courage et longévité, la carpe représente les valeurs que les japonais souhaitent inculquer à leurs enfants.
Je reviendrai avec plaisir me promener au Parc des Jardins Aquatiques de l’Ain en compagnie de ma fille. Je sais que j’aurai à cœur de lui faire découvrir la biodiversité du lieu, d’essayer de nommer les différents types de Koï (la Kohaku, la Shusui, la Yamabuki ou encore la Tancho Kohaku), de repérer toutes les espèces de bambous (enfin presque … il y en a 80!), de débusquer (de loin…) les ragondins et autres habitants du Parc mais par dessus tout suspendre le temps ensemble.