Notre éditorialiste Laureen vous raconte sa visite
Pour cette nouvelle découverte, je vous emmène à deux pas du quartier médiéval de Nantes. Située tout près du Château des Ducs de Bretagne et de la Cathédrale, à une rue parallèle du Musée d’Arts de Nantes, cette grande maison de ville est en fait la toute première maison d’hôtes à avoir ouvert ses portes dans la cité des Ducs. Le charme opère depuis de nombreuses années maintenant, puisque Marie-Claude exerce cette activité depuis 1995. Si vous êtes en quête d’une parenthèse pleine de charme, vous êtes au bon endroit ! Venez vivre un séjour authentique dans la Maison d’Hôtes Nantes Centre !
Un moment suspendu en plein cœur de Nantes
J’emprunte la rue Malherbe : je la trouve charmante et purement typique du centre-ville avec ses anciens pavés qui la couvrent de part et d’autre. C’est une rue piétonne, le calme et la déconnexion se font ressentir dès lors qu’on passe la borne escamotable. Une fois devant ce grand portail gris, je comprends aussitôt que tous les moyens sont mis en œuvre au sein de cette maison pour que les personnes y séjournant vivent une escale des plus reposantes.
La maison d’hôtes Nantes centre ou le charme du XIXème
Marie-Claude m’accueille dans son hall. La vue donne directement sur ce grand escalier en pierre massive, comme s’il avait été taillé dans la roche. Le séjour bénéficie d’une lumière naturelle éclatante grâce à l’immense baie vitrée donnant sur le jardin. Les pièces sont spacieuses et hautes de plafond : Toutes possèdent des cheminées et des moulures ornent les murs : Je suis face à une architecture typique des maisons bourgeoise du XVIIIème.
Des rencontres éphémères pour un flot de richesse infinie
Avant de poursuivre la visite dans les étages, où deux chambres du 1er et les anciennes chambres de bonnes du 2ème ont, année après année, laissé place à de vastes chambres d’hôtes, nous passons un moment à échanger sur tout son parcours et l’histoire même de la maison. Je me délecte sincèrement de toutes les petites anecdotes qu’elle a pu vivre ces 27 dernières années.
Si Marie-Claude ne pensait pas en arriver là un jour, elle est fière aujourd’hui d’avoir emprunté ce chemin débordant de découverte, garni de richesses aussi belles les unes que les autres. Le concept de chambre d’hôtes est clairement honoré au sein de cette maison : Le partage et l’échange sont au cœur même de chaque rencontre, aussi éphémère qu’elle puisse être. Au fil du temps, certains clients sont devenus habitués, puis amis.
Elle se souvient à l’époque, de sa fille jouant avec des enfants de tous pays, de cette femme chinoise, 1er violon dans un orchestre philarmonique de Pékin se mettant au piano après le petit déjeuner. Elle repense aussi aux artistes accueillis à la maison l’invitant à leurs spectacles, ou encore d’un sculpteur qui avait transformé sa demeure en une galerie éphémère le temps d’un week-end… C’est un haut lieu de vie culturel, où se succèdent des hôtes de toutes professions, de tous pays et de cultures, auprès desquels elle apprend tellement de choses.
Ce lieu où il fait bon vivre depuis 1995 et bien avant…
Elle me confie même avoir rencontré des personnes qui revenaient sur les traces de leur grands parents ayant habité cette maison, accueilli par hasard la fille d’un peintre dont plusieurs tableaux sont accrochés sur ses murs. Ces histoires relatent une réalité authentique sur cette maison : celle qu’on trouve entre ses murs, de bonnes ondes, des souvenirs d’enfance intacts, un endroit où il fait bon vivre depuis des décennies entières.
Et c’est vrai… Qu’après avoir eu la chance de visiter cette maison, j’ai trouvé que l’atmosphère y était tout particulièrement apaisante, et qu’elle offrait sans nul doute une parenthèse à chacune des personnes y mettant les pieds. On se sent vraiment bien chez Marie-Claude.