Musée : le sculpteur Jules Desbois à Parçay-les-Pins

Parcay-les-Pins à la campagne

Si le hasard de vos balades vous mène aux portes du musée Jules Desbois … Ne changez pas d’étoile  ! Celle qui guide vos pas est pleine d’intelligence ! Parcay-les-Pins, ce petit village niché dans la campagne angevine vous réserve une belle surprise.

Mais… Le hasard n’est pas toujours arrangeant, je vous propose de forcer un peu la chance pour profiter d’un joli moment. Offrez à votre regard le plaisir de caresser les œuvres de Jules Desbois… Quelques émotions pourraient vous traverser.

Rencontre avec Jules Desbois

Sur la petite place du village, le musée a ouvert en 2001 grâce à Raymond Huard. Son père avait connu Jules Desbois et lui s’était passionné pour l’œuvre de l’artiste. Le bâtiment, une ancienne quincaillerie ou peut-être un relais de Poste, fait face à l’auberge que tenaient les parents de l’artiste.

Jules Desbois est né en 1951 il a étudié à l’école des Beaux arts d’Angers, puis à celle de Paris. Il restera ensuite dans la capitale.  Sur le chantier du Trocadéro, il rencontre Auguste Rodin avec qui il va travailler régulièrement.

Le sculpteur est reconnu par ses contemporains comme l’un des plus talentueux de son époque. Mais cet homme, qu’on imagine plutôt solitaire, n’a pas aujourd’hui un nom connu du grand public.

N’hésitez pas à aller à la rencontre de l’artiste Jules Desbois.

Venez de la part de France week-end, le meilleur accueil vous sera réservé !

Le musée Jules Desbois

Je suis accueillie au musée par Louise qui me propose une belle visite. Les salles du musée regroupent quelques œuvres de Desbois. Le sculpteur a travaillé autour de 3 thèmes récurrents : les arts décoratifs, les corps en mouvement et le réalisme des corps.

Il a fait partie de  « l’Art en Tout » un mouvement artistique qui encourage les artistes à travailler sur les objets du quotidien, rendant ainsi l’art accessible à tous. 

Alda Moreno, danseuse à l’Opéra comique de Paris, lui sert régulièrement de modèle pour ses sculptures de corps en mouvement.

Autre modèle, autre corps, il semble que Jules Desbois, comme Auguste Rodin et Camille Claudel ait choisi pour son œuvre majeure, “La Misère »,  une vieille paysanne venue d’un petit village italien dont les habitantes étaient particulièrement marquées par le temps. 

Jules Desbois a représenté le corps en mouvement, c’est dans cet esprit que le musée veut exister. Ce n’est pas un simple lieu de présentation statique des œuvres. Louise m’explique que tout au long de la saison d’accueil au public, le musée propose des animations : un conteur et son compère saxophoniste, un spectacle musical pour les tout petits, des ateliers d’artistes, etc…

Il y a même à l’étage une salle avec le matériel nécessaire pour les visiteurs qui souhaitent expérimenter le dessin ou le modelage.

Vous pouvez compter 1h à 1h30 de visite si vous vous laissez le temps de vous imprégner du lieu.

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