Notre éditorialiste Dominika vous raconte sa visite
Climat au restaurant du Moulin d’Hauterive
Quand je descends au restaurant du Moulin d’Hauterive, il fait déjà assez tard. Le soleil couchant jette de longues ombres sur les plaines rougeâtres et brumeuses. Quentin – frère de Maëva et responsable de restaurant – surgit immédiatement et me conduit à table. En attendant mon kir (après tout, on est en Bourgogne !), j’admire le jardin d’inspiration japonaise qui entoure la terrasse.
Menu du saison pour mieux s’inscrire dans le cadre local
Le gouvernail du restaurant du Moulin d’Hauterive tient Mickaël, le chef de cuisine. A part les plats à la carte, il propose le menu du jour modifié chaque semaine. La carte change tout les trois mois pour s’adapter au mieux à la variété des produits locaux disponibles. Le restaurant collabore avec une quinzaine des producteurs locaux qui fournissent, entre autres, des fromages, des légumes et da la viande frais.
L’art de créer l’exotique avec du local
C’est le menu du Printemps qui est à la carte au moment de mon séjour. J’opte pour la tartine de Saint-Marcellin fermier, en entrée, la foie de génisse (locale) accompagnée des légumes de saison, en plat et le pain perdu à la confiture de lait, en dessert. C’est mon weekend zen à l’Hôtel le Moulin d’Hauterive, donc je n’oublie pas de commander du Corton-Renardes 2012… Les plats sont préparés avec beaucoup du soin. Avant de goûter, j’apprécie leur arrangement sur l’assiette.
La foie tendre et juteuse est mon vrai coup de cœur : j’ai hésité de la commander parce que je ne suis pas une grande consommatrice des abats. Dès le premier morceau néanmoins, je ne regrette pas mon choix : le plat fond dans la bouche. De plus, la grillade des légumes assaisonnées s’y marie parfaitement. La confiture de lait faite maison, qui relève le goût du dessert, clôture ce repas remarquable.