L’Hélice Terrestre
Cette œuvre est une archi-sculpture selon les termes de Jacques Warminski.
En général, une œuvre d’art se regarde, s’écoute, se ressent, s’admire. Elle passionne ou elle déplaît.
L’Hélice Terrestre, j’y pénètre, je la sens, je la parcours, je lui parle, je l’écoute, je la touche, j’en ressors, je l’escalade, je m’y assois, je m’y allonge, j’y danse, elle me passionne, et déplaît certainement !
Mes explications ne vous ont pas beaucoup avancés. Je le sais !
Je vous dirais bien d’aller y jeter un coup d’œil par vous-même… Mais je vais quand même tenter d’aller un tout petit peu plus loin.
L’Hélice terrestre dedans/dehors
Deux espaces se côtoient : l’intérieur creusé dans le tuffeau, sombre. Warminski expliquait que c’était le concave.
Et l’hélice terrestre, en extérieur, à la lumière, moulée dans le béton, le convexe.
Les formes convexes reproduisent les formes concaves.
l’Hélice représente le mouvement, et peut être vue comme l’envol d’une “sculpture animée”.
La caverne est constituée de plusieurs salles très différentes.
Un ovoïde offre une expérience sonore.
Un huit se parcourt dans le noir.
Aurore me dit de regarder, je prends le temps, et je découvre des personnages, des humains et une pieuvre, sculptés, abstraits, alvéolés,
Une œuvre d’art s’interprète !
Warminski n’a pas été avare de pistes.
Les galeries seraient-elles des boyaux, rappelant les plaisirs de la bonne chair et leur parcours post ingurgitation ?
Si vous avez des enfants ce sera aussi pour eux un magnifique terrain de jeu, d’expérimentation et de compréhension de l’espace.
Venez de la part de France week-end, le meilleur accueil vous sera réservé !