Notre éditorialiste Méloée vous raconte sa visite
Un voyage au musée aux Anciens Commerces
La magnifique bâtisse qui abrite le musée aux Anciens Commerces de Doué La Fontaine date de la fin du XVIIIe siècle. Les Écuries Foullon étaient les écuries du Château des Basses Minières, propriété du Baron de Doué.
La promenade dans le musée est un voyage passionnant dans les allées d’un ancien temps. La reconstitution d’anciennes boutiques aujourd’hui disparues permet de découvrir les articles autrefois vendus dans ces établissements.
Des reproductions d’anciens magasins
Clément Cerisier, le conservateur du musée aux Anciens Commerces, explique que certains des magasins, ont été reproduits à l’identique de leur modèle.
La droguerie, par exemple, a été reconstituée à partir d’une boutique d’Angers fermée dans les années 70.
Les propriétaires de celle-ci avaient simplement posé de gros volets en bois sur la devanture. Lorsque M. Gilabert, fondateur du musée, en a appris l’existence et l’a fait réouvrir après presque dix ans, il a été surpris de retrouver l’échoppe complétement intacte.
Mobilier (comptoir, étagères, etc.) et marchandises ont donc été replacés dans le musée de Doué conformément à leur place originale, pour le plus grand plaisir de ses visiteurs.
La déambulation dans le musée, offre une multitude de détails à contempler.
Chaque commerce et atelier, que ce soit la pharmacie, la cordonnerie, l’horlogerie ou encore la parasolerie, est composé de meubles anciens, de produits et d’objets d’époque, et parfois de mannequins habillés dans des tenues d’antan.
La visite se poursuit dans une véritable rue commerçante, qui se dresse telle un décor de théâtre. Elle a servi d’inspiration pour la création du village 1900 au Puy du Fou.
L’histoire du musée aux Anciens Commerces
Les premiers objets ont été collectés par M. Gilabert. En voyant les petits commerces disparaître, il a décidé de faire perdurer ces boutiques en réunissant leurs produits. Il a commencé dans les années 60 et a fondé ce musée en 1983.
Clément Cerisier, a repris le flambeau, dans un esprit de sauvegarde de ce patrimoine.
Durant les différentes animations, telles que les rendez-vous du samedi, « chez l’Pharmacien », ou du dimanche à l’épicerie, Clément, en costume, parle des produits et raconte les techniques utilisées à l’époque.
Il souhaite garder ce musée vivant en se renouvelant, c’est pourquoi il améliore les espaces et ajoute du contenu régulièrement.
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