Notre éditorialiste Emmanuelle vous raconte sa visite
L’Oisellerie au XVIe siècle
Je vous propose un petit saut dans le temps, une époque passée qui a vu naître l’Oisellerie, une boutique, déjà.
Nous sommes à la charnière entre deux règnes, ceux d’Henri III et d’Henri IV. Angers est une ville importante, aux portes du royaume.
En nous promenant dans ce quartier, derrière la cathédrale St Maurice, nous découvrons une vie animée. Les hommes ont de fines moustaches et la barbe effilée, les femmes les cheveux tirés dégageant leurs fronts. Les commerces sont prospères : poissonneries, artisans du cuir, boulangeries, fromageries…
En 1580, un riche boucher fait construire la maison de l’Oisellerie. On nomme la rue, à cette époque, la Poulaillerie, ici les bouchers et les rôtisseurs sont nombreux…
Les siècles ont passé, les enseignes se sont succédées, et la maison a gardé une vocation commerciale.
La Boutique de Caractère de Johanna et de Marlène
C’est tout naturellement que Johanna et Marlène, lorsqu’elles ont acquis la belle maison à pans de bois, ont installé au rez-de-chaussée une boutique de caractère. Elles ont imaginé ce commerce, tant pour les voyageurs 5 chambres d’hôtes de l’Oisellerie, présentes sur les 3 étages de la maison, que pour les Angevins, à la recherche de circuits courts, et de produits locaux.
Je découvre, dans le petit espace de ce magasin, une belle diversité des richesses artisanales de l’Anjou, avec quelques exceptions régionales.
L’offre est variée : articles de décos, bijoux, vins, bières, cosmétiques, spécialités locales…
Mon oeil est attiré par un collier. Johanna m’explique que c’est une créatrice des bords de Loire, pas très loin d’Angers, qui est exposée ici. Je cherchais justement un petit cadeau d’anniversaire… Je profite de ma visite pour faire un peu de shopping.
Certains des produits de la boutique sont présents au petit-déjeuner des hôtes de l’Oisellerie, d’autres sont à retrouver dans les chambres.