Notre éditorialiste Emmanuelle vous raconte sa visite
Dans les rues médiévales d’Angers
Nous sommes au cœur de la ville, l’air est doux. Je flâne dans le quartier avant de rejoindre Johanna pour la visite de l’Oisellerie.
En levant les yeux, je découvre des figures ornant les maisons à pans de bois. Un couple aux habits médiévaux est enlacé, évoquant des gestes tendres et amoureux. Plus loin, un animal original sourit avec un rictus étrange ! Mes pas m’amènent ensuite devant l’œuvre d’un artiste moderne : deux corps filiformes, dans un mouvement de danse.
L’Oisellerie : Chambres d’hôtes
Je suis arrivée devant l’Oisellerie. La maison à pans de bois est haute de 3 étages. Au rez-de-chaussée, la devanture de la boutique est encadrée par deux piliers de bois, un personnage est sculpté sur chaque colonne, un homme et une femme, torses nus, les hanches recouvertes d’un grand tissu. Lui, l’observe, elle a le regard ailleurs, un sourire aux lèvres, innocent, presque… Un petit air poétique et romantique vogue dans les parages.
Je ne suis pas surprise en pénétrant dans cette maison étroite et élégante, de découvrir, un nid où l’on prendra plaisir à se lover, et à rêver après une promenade dans l’agitation citadine.
Le projet des chambres d’hôtes de l’Oisellerie
L’Oisellerie est le projet commun de deux jeunes femmes : Johanna et Marlène. En 2017, elles ont acheté la belle maison du XVIe siècle classée monument historique. Cette bâtisse a été une boucherie, une horlogerie, elle est aussi passée, dans les années 60, par les mains d’un architecte. Après quelques années d’abandon les deux amies ont mis tout leur enthousiasme et leur dynamisme à la restaurer avec goût. Elles ont créé au rez-de-chaussée une boutique de caractère et dans les étages les chambres d’hôtes.
Leur accueil est chaleureux, dans la simplicité et l’envie de partage. Elles ont voyagé ensemble à travers le monde, et souhaitent proposer à leurs hôtes, ce qu’elles ont aimé recevoir : une belle expérience, ici, dans la cité angevine.