« Eugène », le restaurant raffiné d'Alain Gérard à Orléans
Restaurant raffiné à Orléans, «Eugène» d’Alain Gérard
À travers mes activités, je suis régulièrement amené à conseiller des voyageurs en quête d’une belle adresse pour manger. Lorsque je parle d’un restaurant à Orléans, un nom arrive systématiquement pour répondre aux demandes des amateurs de cuisine.
Le nom d’un restaurant dont le raffinement n’a d’égal que la passion de son propriétaire. Un restaurant qui célèbre la terre maraîchère dans laquelle il s’inscrit, au chef émérite et créatif, sublimant les légumes de saison. Le nom d’Eugène d’Alain Gérard, monument de la gastronomie orléanaise.
L’une des plus belles tables d’Orléans
À deux pas de la grande place du Martroi, Eugène ouvre ses portes dans la jolie rue Saint Anne. Calme et mystérieuse, ceux qui y flânent peuvent apercevoir les murs et les célèbres mansardes de la Maison des Oves, une bâtisse de la fin de la renaissance.
L’emplacement choisi
L’emplacement symbolise déjà la différence de l’établissement. Loin du tumulte des rues piétonnes de l’hypercentre, Alain Gérard et son équipe vous reçoivent dans une atmosphère calme et propice à la redécouverte. Eugène vous propose une cuisine travaillée revisitant des classiques de la gastronomie française.
L’œuvre d’un passionné
Parler de la cuisine d’Alain Gérard sans parler de son parcours serait comme ne pas comprendre Eugène. Pire, ce serait faire affront à un homme tourné vers les autres. Breton d’origine (de Loire Atlantique, le débat est ouvert), le propriétaire des lieux fait ses classes en voyageant.
Ses valises se posent d’abord en Belgique où sa soif d’apprendre l’amène aux côtés d’Alain Passard (le roi du végétal au restaurant multi-étoilé) mais également auprès de son mentor, Gilles Epié (plus jeune chef à recevoir une étoile au guide Michelin à 22 ans). Il y expérimente l’art de vivre à la belge et la gentillesse des gens. Après des expériences à Orléans, aux Arcs, en Provence puis à Paris, Alain Gérard revient dans la ville de Jeanne d’Arc « un peu par hasard ».
Pas vraiment parti pour rester, le chef s’y établit définitivement au gré des évènements de la vie, devenant ainsi au fil des années un incontournable de la cuisine Orléanaise.
Le goût du frais et une cuisine de saison
Ce qui sonne comme une évidence est un crédo chez Eugène. On y cuisine des produits frais toute l’année et la cuisine se recentre autour des fruits et légumes de saison. Pour Alain Gérard, Orléans est parfaite et il ne se lasse pas des terres maraîchères, fruitières, des viandes locales (gibier, animaux à poils et à plumes), des champignons cueillis à côté d’Orléans…
Les possibilités multiples font qu’il y a toujours de quoi créer des assiettes nouvelles et réjouissantes au sein du restaurant orléanais. Même le poisson provient directement de la criée, sans passer par Rungis.
« Travailler dans différentes régions, c’était aussi apprendre une nouvelle culture gastronomique propre à chacune de ses expériences et des territoires explorés »
Si l’influence du territoire orléanais est importante, notre chef n’oublie pas ses expériences passées, rapportant un peu de soleil par son goût de la cuisine provençale.
Chez Eugène, on travaille énormément les couleurs. Les textures se répondent avec un équilibre rare. nous sommes constamment surpris par les goûts, les odeurs. Comme si l’équipe en cuisine voulait saper vos attentes, pour mieux sublimer les produits utilisés.
Apprendre pour progresser et faire redécouvrir
Venir manger chez Eugène, c’est accepter de redécouvrir des parfums, des associations. C’est se laisser surprendre. Si l’on est aussi surpris par les propositions du restaurant, c’est parce qu’Alain Gérard met un point d’honneur à apprendre sans cesse. Toute sa vie, il aime apprendre, comme lorsque, plus jeune, il refuse une place de second pour repartir en bas de l’échelle et apprendre des choses nouvelles en changeant de restaurant.
Apprendre et progresser, c’est ce qui l’anime, notamment à cause (grâce ?) du confinement.
« J’étais seul, j’avais le temps de faire des essais, de faire des ébauches de nouvelle cartes et des compositions sur assiettes. Chaque semaine, je me mettais au défi de faire un plat différent et revisité. »
Positif dans le travail, il a fallu être positif dans le travail pour le propriétaire des lieux. Ne pas régresser et rester dynamique. Au-delà du confinement, la peur de l’ennui est ce qui attise sa créativité en cuisine.
Restaurant raffiné à Orléans, «Eugène» d’Alain Gérard
La réponse a cette peur se trouve dans l’assiette, un contrepied parfait aux classiques de la cuisine. Cela ne peut pas être classique chez Eugène. Comme ce mille-feuille composé de caviar d’aubergine et d’aubergines tranchées, ou bien ces fraises à la verveine avec une glace maison aux tomates multicolores…
Avec cette volonté de redécouverte et de créativité, vous trouverez ainsi une carte nouvelle tous les trois mois, célébrant chaque saison.
Une expérience gastronomique à la maison
L’humain est un thème qui revient beaucoup dans nos conversations entre Alain et moi. Tourné vers les autres, l’objectif initial était de proposer une cuisine bistronomique. Si la cuisine chez Eugène est désormais plus élaborée, plus travaillée, l’esprit n’a pas changé. L’idée est de proposer une cuisine raffinée pour toute les bourses.
Vous serez reçu admirablement bien reçu par une équipe aux petits soins, toujours souriante et prête à vous éclairer.
« Je voulais que les gens sentent qu’ils viennent manger chez eux. »
L’ambiance y est chaleureuse, calme. Les tables sont agencées de manières à ce que les regards ne se croisent pas. À l’étage, on s’imagine dans une salle à manger, un salon qui peut être réservé pour une grande table.
Durant le confinement, Alain Gérard remarque à quel point il a besoin d’être entouré. « Travailler avec les gens, c’est bien mieux » me confiait-il. Désormais, l’équipe d’Eugène vous accueille du lundi au vendredi soir pour vous faire redécouvrir les plaisirs de la gastronomie française.
Un restaurant immanquable à Orléans !
