Notre éditorialiste Stéphy vous raconte sa visite
A mi-chemin entre les vastes plaines campagnardes du Bassin de l’Adour et les reliefs Pyrénéens commençant à se dessiner au loin, l’escale gourmande en Bigorre se fait dans une belle Auberge. En ces lieux, une institution familiale siège depuis plusieurs années, où règne en maître la famille HOUERT, sur deux générations. Rencontre dans le berceau du Val d’Arros, à Mascaras, dans le Restaurant du même nom que sa commune. Une adresse « inratable » en tous points, me direz vous !
Escale gourmande en Bigorre : Un accueil “comme en famille”…
Il est indéniable qu’en franchissant la porte du “Mascaras”, vous ne serez pas qu’un numéro ! Pour preuve, la chaleur se ressent instantanément dans les yeux de mes accueillants, qui me proposent gentiment un café, et une part de Frangipane (galette des Rois oblige…). Une ambiance également propice à la bonne humeur et à la convivialité, par une décoration soignée me porte à croire que le moment sera très plaisant.
La bonne année généreusement souhaitée, je m’installe avec une partie de la meute HOUERT, dans leur tanière, au coin du feu ardent.
Escale gourmande en Bigorre : Dans la famille HOUERT, je demande… le père !
Déjà derrière les comptoirs de différents Bars Tarbais, Jean-Pierre décide de passer de l’autre côté du zinc en 1997. L’heureux papa de trois enfants, plus connu dans le milieu sous le nom de “Tachounet”, cède donc ses affaires en ville pour s’installer à la campagne. Pas si loin, puisque la famille pose ses valises à Mascaras.
Il acquiert ensuite, au cœur du village, cette Auberge, fermée depuis des années, qu’il proposera pour commencer comme bar-épicerie de proximité.
Au fil du temps, conscient de la volonté de ses amis et clients de vouloir prolonger le moment convivial en un bon repas, l’Aubergiste commence à proposer des « casse-croûtes ». L’épicerie laisse vite place alors à un véritable lieu de restauration.
Jean-Pierre voit bien que les façons de faire ont changé, mais il fait pleinement confiance à ses “petits” pour faire perdurer sereinement son activité au fil des années.
“Je laisse faire mes enfants de plus en plus. Et moi, je m’occupe de la paperasse !”
Dans la famille HOUERT, je demande… le fils !
Suite à des études Toulonnaises, Jean, le cadet prête main-forte à son père sur l’Auberge depuis tout jeune. Quelques années plus tard, il rejoint son père et sa sœur dans l’aventure familiale, ponctuellement au début, puis choisit de s’y investir pleinement.
Il chapeaute maintenant une équipe en cuisine de 3 personnes, dont Mathieu et Théo, ses amis d’enfance. Circuit court humainement parlant, puisque les deux frères ont grandi juste en face de l’Auberge !
Nicolas, fraîchement débarqué côté cuisine, pourra pleinement s’épanouir aux côtés de Jean, en intégrant une équipe dynamique et sympathique.
Jean a également la chance (oui, oui la chance !) d’œuvrer quotidiennement auprès de sa dulcinée, Delphine. Une aventure incroyable pour ces jeunes parents et futurs mariés, qui n’ont qu’une ambition : Faire perdurer cette entreprise familiale dans les traditions locales, en amenant régulièrement des touches de modernité.
Dans la famille HOUERT, je demande… la fille !
Julie avait 24 ans quand elle a commencé à aider son papa au Restaurant, au début pendant les vacances et les week-ends. Depuis maintenant 12 ans, elle s’occupe de bichonner et servir ses clients, à table comme au comptoir.
Comme son frère, Julie a, elle aussi, des collègues de premier choix ! Elle sert aux côtés de sa belle-sœur, Delphine, puis Laurie, une ancienne cliente régulière, devenue employée !
Représentante de l’Auberge sur les réseaux sociaux, la jeune maman diffuse régulièrement les menus du jour ou des photos des lieux, avec humour et audace.
“On ne se contente jamais de ce que l’on a, on essaye toujours de trouver des idées pour attirer de nouveaux clients.”
Depuis tout-petits, Julie et Jean côtoient l’univers chaleureux de la Restauration, que leur patriarche a voulu créer dans cet ancien bar épicerie de village, qui s’appelait autrefois “Chez Blanche”. Ils ont grandi ici, sur l’Auberge, c’est donc comme leur deuxième maison.